Les pompes à chaleur Atlantic, reconnues pour leur efficacité thermique et leur robustesse en chauffage résidentiel, peuvent parfois afficher des codes d’erreur qui interrompent leur fonctionnement normal. Face à ces alertes, il peut être complexe de comprendre l’origine du dysfonctionnement, surtout pour les particuliers. La lecture correcte de ces codes permet pourtant d’orienter rapidement les interventions, qu’elles soient simples vérifications ou réparations techniques. Dans un contexte énergétique resserré en 2025, maîtriser les codes d’alerte contribue à limiter les interventions coûteuses et à prolonger la durée de vie des installations. La méthode rigoureuse d’un chauffagiste professionnel à Grenoble, spécialisée dans les modèles Alfea, Extensa, et Excellia, illustre parfaitement comment déchiffrer ces signaux et prendre les bonnes décisions au bon moment.
Décoder ces codes d’erreur revient avant tout à savoir où chercher et comment interpréter les messages sur l’afficheur digital, les diodes LED des modules, ou encore à travers les séquences de flashs de l’unité extérieure. Chaque code recouvre une problématique précise : sonde défectueuse, défaut de communication, pression hydraulique inadéquate, ou encore panne électronique. Suivant le type d’erreur, les manipulations d’accès au diagnostic varient et orientent les contrôles ultérieurs à réaliser. Ce guide vous propose une immersion dans cette démarche professionnelle, riche d’exemples concrets et d’astuces pratiques, tout en positionnant la maintenance comme facteur clé de fiabilité.
De l’identification des erreurs à la compréhension de leurs causes, en passant par les actions immédiates à déployer, cet article offre une vision complète et opérationnelle pour tout utilisateur ou technicien confronté à une pompe à chaleur Atlantic affichant des alertes. Cette expertise, nourrie par un retour d’expérience sur plusieurs années, intègre les subtilités des modèles récents et les analogies utiles avec d’autres marques telles que Daikin, Mitsubishi Electric, ou Saunier Duval, renforçant ainsi l’efficacité des diagnostics.
Les différentes formes d’affichage des codes erreur sur pompe à chaleur Atlantic et leur lecture pratique
Comprendre où et comment lire les codes erreur est la première étape indispensable pour déchiffrer rapidement une panne sur une pompe à chaleur Atlantic. En effet, en fonction du modèle, le signalement peut se manifester de diverses façons, chacune nécessitant une approche spécifique d’observation et de prise de note.
- Module hydraulique avec écran digital : Sur les modèles dotés d’un module intérieur équipé d’un afficheur numérique, les codes apparaissent sous forme de chiffres accompagnés d’un symbole d’alerte. L’utilisateur peut appuyer sur la touche « information » pour afficher le détail du défaut.
- Carte interface avec LED : Sur d’autres versions, notamment les modèles plus anciens, les indications passent par des clignotements alternés des diodes rouge et verte, formant des codes en deux temps (comptez le nombre de flashes verts suivi des flashes rouges).
- Unité extérieure avec LED ERROR : Là, c’est souvent une LED unique qui clignote un certain nombre de fois, éventuellement associée à l’appui sur un bouton spécifique (généralement « ENTER ») pour faire défiler la séquence complète.
Ces systèmes de signalisation ont été pensés pour faciliter une première lecture rapide effectuée par un professionnel comme Marc, chauffagiste grenoblois, qui met en œuvre une méthode systématique :
- Observation attentive : noter précisément le type d’affichage et le code affiché ou la séquence de flashs.
- Saisie des données : enregistrer chaque code dans un carnet numérique ou une application dédiée pour un suivi rigoureux.
- Réinitialisation temporaire : après prise de note, couper l’alimentation générale pour tenter une remise à zéro rapide si le défaut semble ponctuel.
Le matériel et les codes peuvent varier selon la gamme : les modèles comme Alféa Excellia utilisent davantage l’affichage digital, alors que les Extensa et versions classiques recourent souvent aux LED. Cette diversité requiert une attention particulière pour éviter les erreurs d’interprétation. Par exemple, une séquence de 3 vert + 2 rouge sur une carte interface n’a pas le même sens que sur une unité extérieure à LED unique.
Voici un tableau synthétique des moyens d’accès aux codes par modèle :
| Type de pompe à chaleur | Moyen d’affichage | Méthode de lecture |
|---|---|---|
| Alféa Excellia | Afficheur digital sur module hydraulique | Appui sur la touche information (i) |
| Alféa Extensa | Carte interface LED rouge/verte | Compter flashes verts puis rouges |
| Modèles classiques Atlantic | LED error sur unité extérieure | Appuyer sur bouton ENTER, compter flashes |
Dans le cas des unités extérieures, la lecture des flashs se révèle souvent indispensable pour localiser notamment les défauts frigorifiques ou les problèmes de communication entre modules. Cette procédure constitue une étape fondamentale avant toute intervention plus complexe.

Bonnes pratiques préalables à la consultation des codes erreur
Avant toute manipulation, il est impératif d’adopter certaines précautions :
- Couper l’alimentation électrique générale pour garantir votre sécurité et éviter tout risque électrique.
- Noter les codes sans les perdre, en particulier dans les cas de séquences rapides pour éviter les erreurs.
- Être vigilant aux circonstances d’apparition, type de fonctionnement, conditions climatiques, température extérieure.
Ces habitudes permettent de réduire les risques liés à des manipulations intempestives et d’orienter efficacement le diagnostic, en s’appuyant sur la documentation technique fournie par Atlantic ou des ressources complémentaires.
Décryptage des codes erreur les plus fréquents sur pompe à chaleur Atlantic : causes et réponses adaptées
Certains codes reviennent de façon récurrente dans le suivi d’interventions sur pompes à chaleur Atlantic. Ils concernent généralement des sondes défectueuses ou des problèmes hydrauliques et sont souvent résolus par des gestes simples. L’expérience de terrain met en lumière une liste claire de codes à surveiller et les actions courantes à privilégier avant d’envisager un dépannage approfondi.
Parmi les codes les plus communs figurent :
- Code 10 : Défaut de la sonde extérieure (borne B9). Causes fréquentes : sonde cassée, fil déconnecté ou coupé. Intervention : vérifier les branchements, remplacer la sonde si nécessaire.
- Code 50 : Anomalie sur la sonde ECS (eau chaude sanitaire). Principalement induite par un mauvais raccordement sur la borne B3 ou une résistance hors norme. Action : contrôle des connexions, test et remplacement éventuel de la sonde.
- Code 60 : Problème sur la sonde d’ambiance. Peut être lié à des piles faibles du thermostat ou à un câblage incorrect. Solution : changement de piles, vérification de la polarité et du câblage.
- Code 121 : Température de départ CC1 non atteinte. Il s’agit d’un défaut hydraulique classique, souvent dû à une pression insuffisante ou à la présence d’air dans le circuit. Remède : purger le circuit, ajuster la pression et vérifier la pompe.
- Code 370 : Défaut générique sur unité extérieure. Sa lecture demande le comptage précis des flashes verts et rouges, puis un contrôle approfondi des connexions et composants.
La démarche pratique se traduit par un ordre logique : examiner les composants mécaniques, contrôler l’électricité, puis effectuer un test de remise sous tension. Ce système d’élimination permet d’éviter les remplacements inutiles. Par exemple, pour un code 121, on commence par un simple contrôle de pression avec un manomètre et une purge avant de penser à un composant défectueux.
| Code erreur | Cause fréquente | Solution rapide |
|---|---|---|
| 10 | Sonde extérieure défaillante | Vérifier câblage et remplacer sonde si besoin |
| 50 | Sonde ECS mal connectée ou défectueuse | Tester connexions et remplacer la sonde |
| 60 | Thermostat d’ambiance problème de piles ou câblage | Changer piles, resserrer câblage |
| 121 | Pression hydraulique inadéquate, air dans circuit | Purger, ajuster pression, vérifier pompe |
| 370 | Défaillance unité extérieure, possible carte ou sonde | Lire sous-code LED, vérifier connexions |
Un cas courant illustré : une Alfea Excellia reçoit le code 121 lors d’un contrôle matin hiver. Le technicien constate une pression de 0,8 bar contre une recommandation située autour de 1,6 bar. Après purge et mise en pression, la panne est résolue sans remplacement de matériel.
Dans un autre cas, un code 370 accompagné d’une séquence A4 signale un défaut frigorifique, entraînant l’appel d’un spécialiste frigoriste pour examen approfondi du circuit et éventuelle recharge de fluide réfrigérant.
Cette expertise s’enrichit d’une comparaison avec d’autres systèmes notables : par exemple, la logique des erreurs sur une pompe à chaleur Daikin ou Panasonic présente des similitudes dans le langage des sondes et circuits. Un technicien aguerri peut ainsi gagner en rapidité grâce à ces connaissances croisées. Pour approfondir, consulter la lecture des codes erreur chaudières Chappée offre un parallèle enrichissant.
Compréhension et diagnostic avancé du code 370 sur pompes à chaleur Atlantic
Le fameux code 370 est souvent celui qui nécessite une attention approfondie. Il signale un défaut critique au niveau de l’unité extérieure, mais sa lecture découle d’un jeu de sous-codes que seuls un décompte précis des clignotements peut révéler.
Chaque série de flashs est composée :
- D’abord de flashes verts de la LED, dont le nombre donne un premier niveau d’information.
- Ensuite de flashes rouges, apportant un complément déterminant.
Ce couple forme un sous-code spécifique qui recense des problèmes que vont d’une mauvaise communication interne à une sonde compresseur défaillante voire une carte électronique défectueuse. Sur les modèles récents comme l’Alféa AI, ces sous-codes sont présentés aussi numériquement sur le module hydraulique, facilitant la lecture.
Le protocole suivi pour un diagnostic précis :
- Couper l’alimentation et attendre 10 minutes pour réinitialiser les composants.
- Rétablir la tension puis compter les flashes verts puis rouges.
- Consulter le manuel technique pour traduire le code en nature d’anomalie.
- Contrôler les câbles de communication entre unité intérieure et extérieure.
- Tester continuité électrique.
- Passer à la vérification des composants comme la platine électronique ou les sondes en fonction du sous-code.
À titre illustratif, un sous-code 1 vert + 1 rouge indique un défaut de liaison entre modules, souvent un câble desserré ou sectionné. Un autre exemple : 7 verts + 2 rouges, le compresseur ou sa sonde sont en cause. Ces indications précises évitent de changer des pièces à l’aveugle.
Dans un cas concret, un technicien a identifié via le code 370 la défaillance d’une carte IPM sur l’unité extérieure. Après remplacement et test de mise en route, la pompe à chaleur a retrouvé son fonctionnement optimal. La protection thermique et les tests complémentaires ont confirmé la réussite de l’intervention.
La lecture des codes similaires chez d’autres fabricants comme Clim Airton offre aussi des méthodes utiles pour s’habituer à ce type de décryptage.
Erreurs spécifiques des unités extérieures monophasées et triphasées : détection et réponse
Les unités extérieures Atlantic, composantes cruciales du système, communiquent à travers des signaux lumineux notamment la LED ERROR. La nature monophasée ou triphasée de l’unité ne modifie pas fondamentalement le principe de lecture des codes, mais elle influe sur la complexité des erreurs et sur l’intervention nécessaire.
Les séquences de flashes correspondent à des alertes classiques telles que :
- 1 flash : problème de retour de communication série.
- 2 flashes : défaut sur la sonde de température de refoulement.
- 8 flashes : souci sur la sonde compresseur.
- 11-12 flashes : protections thermiques enclenchées, entraînant un arrêt fixe.
- 20 flashes : pression basse anormale.
Dans le cas d’unités triphasées, fréquentes dans les copropriétés et bâtiments tertiaires, des erreurs spécifiques apparaissent sur le P.F.C. ou des protections supplémentaires, engageant une inspection approfondie des tensions et phases.
Pour résoudre ces anomalies :
- Procéder à une coupure et réinitialisation.
- Contrôler rigoureusement les tensions d’alimentation pour exclure les micro-coupures ou déséquilibres.
- Inspecter sondes, connecteurs et câblages.
- Observer visuellement l’état des ventilateurs et échangeurs (débris, blocage).
- Faire appel à un spécialiste frigoriste si des défauts de pression ou fuite sont détectés.
Ce constat rejoint les bonnes pratiques signalées sur des marques similaires telles que Bosch, Toshiba ou Frisquet, où l’analyse préliminaire de la séquence lumineuse aide à cibler rapidement la source du problème.
| Nombre de flashes | Signification | Intervention recommandée |
|---|---|---|
| 1 | Erreur communication série | Vérifier câbles, reset système |
| 2 | Défaut sonde température refoulement | Contrôler sonde, remplacer si défectueuse |
| 8 | Problème sonde compresseur | Tester sonde, vérifier alimentation |
| 11-12 | Arrêt pour protection thermique | Contrôler ventilation, refroidissement |
| 20 | Basse pression anormale | Rechercher fuite, vérifier circuit frigorifique |
Calendrier d’entretien et critères d’intervention professionnelle pour garantir la fiabilité des pompes Atlantic
Un bon fonctionnement durable des pompes à chaleur Atlantic repose avant tout sur un entretien rigoureux, permettant de limiter l’apparition de codes d’erreur et d’optimiser la performance énergétique. Les statistiques montrent qu’une maintenance régulière peut réduire la consommation jusqu’à 15 % et diminuer considérablement les interventions urgentes.
Le programme recommandé s’organise ainsi :
- Mensuellement : contrôle de la pression hydraulique (corriger entre 1,5 et 2 bars), dégagement du périmètre autour de l’unité extérieure et écoute attentive des bruits suspects.
- Chaque trimestre : nettoyage des filtres, inspecter les grilles, retirer poussière et débris, vérifier l’état des bouches d’aération.
- Annuellement : passage obligatoire d’un professionnel certifié pour une révision exhaustive : nettoyage échangeur, contrôle circuit frigorifique, test des sécurités et niveaux de fluide.
Marc souligne l’importance d’un contrat d’entretien offrant un accès rapide en cas de panne, avec un coût moyen oscillant entre 90 € et 180 € par année. Cette approche proactive fait la différence en copropriété comme en maison individuelle.
Il est particulièrement conseillé de contacter un spécialiste Atlantic dès que :
- Un code d’erreur persiste malgré tentative de réinitialisation, notamment les codes 370, 55 ou 81.
- Des signes de fuite d’eau ou de fluide frigorigène sont visibles.
- Des arrêts intempestifs ou des bruits anormaux récurrents se manifestent.
- Une anomalie électronique ou frigorifique importante est détectée.
Certaines interventions nécessitent obligatoirement un professionnel formé aux normes spécifiques et détenteur de pièces d’origine Atlantic.
Le suivi attentif et rigoureux des critères recommandé par Atlantic se retrouve chez d’autres acteurs majeurs du marché tels que De Dietrich, Hitachi, ou Mitsubishi Electric. Dans tous les cas, la documentation régulière des interventions, la consignation des diagnostics et la traçabilité des réparations simplifient grandement les opérations futures.
L’optimisation passe aussi par des gestes simples au quotidien : éviter d’obstruer les ventilation de l’unité, purger son circuit régulièrement, et s’assurer du bon fonctionnement des vannes et filtres. Ces pratiques partagées entre les marques contribuent à une réduction notable des erreurs mécaniques ou électriques.







